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feat Neron & Discors ✖️


Douceur du drap et fraîcheur ambiante.

« (...) —on existence n'a malheureusement pas, ou peu, d'impor— (...) tu possèdes quelque chose (...) préjudice (...) souvenirs (...) —xact. » arrête. Les mots s'embrouillent et s'emmêlent. J'aimerais te dire que je ne comprends pas grand chose à ce qui se passe présentement.

Cling ; Clang ;
Les globes oculaires roulent dans sa direction, tête immobile.
Sueurs. Vertige.
Qu'est-ce qui vient... de faire ce bruit ?

Boum boum, Baboum baboum.
Boum boum, Baboum baboum.

« Concentre toi — » tais-toi. « La... » Suffit. Comment se concentrer quand en plus— « (...) la suite de notre discussion sera très importante. » écho lointain. « Je n'aime p(...)aire usage d'une arm(...)arbare qu'un couteau. J'aime la symbolique (...) Mais... J'ai besoin que tu prêtes attention. » c'est effarant de voir comme la simple évocation d'un « couteau » suffit à forcer la concentration. Son visage plus que proche me donne d'autant plus la nausée et force mon crâne à s'enfoncer tant bien que mal dans l'oreiller. « En l'état, ta présence est... Une menace. C'est pourquoi j'ai décidé de te proposer deux choix. Le premier : quitte cette région. Renonce à ce rôle de protectrice (...) disparaît à (...) jamais. Le second (...) suivant : si tu souhaites rester ici, tu vas devoir (...) travailler pour moi. » froncement des sourcils. La parcimonie dans toute sa splendeur. Pour qui te prends-tu ? tu es juste insultant. Et j'ai horreur que l'on m'agonisse de la sorte, sans savoir. « ... ferme. » une bonne raison de me faire la guerre. Allons bon, Jörg : si je suis si gênante, pourquoi ne m'achèves-tu pas ici, maintenant ; on dirait bien que je suis sans défense après tout. Un frisson me parcourt l'échine. Cessons la rigolade : tout est vraiment trop réel pour qu'il ne s'agisse que d'un songe.

Qu'espères-tu ?
J'ai juste eu le malheur de ne pas prévoir le coup.

« Stop. Je— » « Il n'existe pas de troisième option te permettant de continuer à vivre paisiblement. » respirons calmement. Jörg, ne donne pas ton âme au Diable : je ne suis pas aussi obéissante et sage que tu sembles l'espérer. Exit la créature faibrile — ce maillon faible de l'institution religieuse — ; revois ton discours. « J'ai renoncé à vivre paisiblement depuis bien des années. » que crois-tu représenter ? ma pire menace ? tu es tellement loin du compte ; tu ne sors pas du tas. « ... » mais n'ajoutons rien sur ce point : je ne suis pas en position de force et je ne sais que trop bien de quoi il est capable. Faire la maline pourrait me conduire à ma perte. Tousse. « Tu ferais mieux de partir... avant que mon Gardien n'arrive... » il aurait bien vite fait de te décapiter, mon enfant. « Ton chien ne fera pas le poids. » sourire narquois. L'insolence et l'imprudence sont plus fortes que tout. Le but est maintenant de donner l'impression d'être forte.

J'ai laissé mes bonnes manières dehors.
Personne ne me dit ce que j'ai à faire.
D'habitude je mets des gants, tu sais.

« Ne t'attends pas... à me voir courber l'échine. » regard sur le plafond. « Pas devant toi. » chasser les mauvaises sensations n'est pas chose aisée.

Fais attention garçon.
Clown de pacotille.

« Tu me fais de la peine. » « Esfir ? » les gardes d'Hymir ont l'oreille fine et surtout celui-ci. « Est-ce que tout va bien ? » je ne suis pas bien épaisse, mais un corps qui chute dans le silence de la nuit fait toujours son petit effet. Malheur à moi de toujours... fermer la porte à clef. Sans doute dans la panique de n'obtenir aucune réponse — je suis du genre discrète dans l'occupation de cette chambre, alors un bruit aussi lourd est suspect, comprenez —, la poignée s'agite lentement. « Mademoiselle ? » soyons logiques : mes chuchotements n'arriveront pas à l'oreille de l'individu, la porte se trouve à l'autre bout de la pièce.

Air de défi vers Jörg.
Tousse.

Que feras-tu s'il défonce la porte, génie ?
it's a « yes » or a « not », no « maybe »